Pas d’écoute vraie sans parole en retour.

Faites donc un petit exercice pratique :

racontez votre journée (chacun son tour) en demandant à votre « écoutant » de ne rien dire ni pendant ni après. Cela ressemble à de l’inhumain et peut susciter une forte colère. Bien sûr, quand nous avons entendu quelqu’un, nous ne restons jamais sans rien dire… mais de là à « parler pour de vrai », il y a un pas. Celui de l’engagement. Bien sur les paroles s’envolent les écrits restent, mais, sur le plan relationnel, parler engage. L’expression « être un homme de parole » en atteste.

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On ne peut pas toujours s’engager, prendre des décisions. Oui, et il vaut mieux d’ailleurs. Mais prendre position, s’impliquer dans l’échange est toujours possible.

Remercier pour la pertinence, la sincérité, l’audace, la précision : relevez l’effort de votre interlocuteur et ce qui vous sera utile pour la suite, les 2,3 points saillants (pour lui), utiles (pour vous).

Indiquez la suite : je réfléchis et reviens vers vous, je transmets, nous en reparlons ensemble dans une semaine… montrez ainsi que vous commencez à tricoter avec le matériel que vous avez reçu. Et même si ce n’était « que » les pleurs de votre copine qui vient de perdre son chat, projetez un point vers le futur, un vrai point (a contrario du « un de perdu, 10 de retrouvés» !)

Ce point vers le futur est important, il est le sens même de l’écoute. Car notre essence est d’agir. Pas de s’agiter, de faire pour faire (je n’en ai que fer), non, juste agir.

Poser un acte, même intérieur, qui me fait avancer vers mes objectifs, quels qu’ils soient. Grandir en amitié ou couper les relations toxiques ( la copine et son chat ?), trouver un nouveau marché, engager une nouveau partenariat, recruter la bonne personne, virer l’intrus…

Écouter, parler, agir…. Voilà un triptyque aussi dynamique que solide, qui bien utilisé vous conduira là où ne seriez sans doute pas allé seul !

Puisse ces jalons trouver sens et racine pour l’année à venir ! A très bientôt….

Psychologue Clinicienne & Formatrice

Psychologue Clinicienne & Formatrice

La question me démange… alors, combien de temps sans couper l’autre?? 5 secondes, 15, 30 ?? Et ça vous a fait quoi ?? En général on me répond : waah, super dur !, ce que c’est frustrant !, j’arrive pas plus de 30 secondes…

C’est que l’on tient à garder les commandes…. Écouter d’accord, tant que cela ne me fait pas perdre mon temps, le fil de mes pensées etc. Et là, avant toute technique, un pré requis : accepter de se laisser bousculer, être prêt à entendre du nouveau, du dérangeant, du pas conforme, du pas anticipé … bref, du « qui vient pas de moi ». Et autant ne pas se mentir, c’est vraiment difficile, et finalement si peu dans l’air du temps…

Parlons technique maintenant. Rogers, PNL, chacun son truc, je constate que la simplicité et le bon sens sont une fois encore les plus efficaces.

Simplicité : relancer par la dernière idée si l’on veut approfondir un point, demander de revenir sur un élément si nécessaire, faire part de ce que cela suscite en nous.

Sur ce point, la « formule » issue de la psychologie positive: « désolé, pardon, merci, je t’aime »- dont les termes seront déclinés pour s’adapter au contexte- est une valeur sûre.

Pour le bon sens, reformuler pour vérifier si l’on a bien compris (je dis bien « si » et non pas « que », qui laisse bien moins de marge d’ajustement !), dire que l’on n’a pas compris, indiquer ce qui fait sens, ce qui nous intéresse par apport aux buts de l’échange. Et donc éviter les relances toutes faites, les systématiques « hum », les « je vous ai compris » et encore pire « je sais ce que vous vivez ».

Face aux émotions, là encore, les accepter tout en ne tolérant pas de débordements comportementaux inappropriés : on peut dire que l’on est en colère, pas crier à ameuter le quartier. Face à l’émotion, évitez les « calmez-vous », « ne vous énervez pas », « ça va aller ». Dites ce que vous voyez, restez factuel, et faites face à vos propres émotions pour éviter toute spirale (compassionnelle ou réactive)

Armé de ces deux clés, vous pourrez alors placer votre propre parole et avancer vers l’action… rendez –vous la semaine prochaine !

Psychologue Clinicienne & Formatrice

Psychologue Clinicienne & Formatrice

« je vous écoute », « parlez moi », « vous pouvez me faire confiance »… combien de fois avons-nous entendu cela, sans pour autant nous sentir, à juste titre, écoutés, libres, en confiance ?

Comme l’enfer est pavé de bonnes intentions, il ne suffit pas de vouloir écouter pour y arriver.

La première chose à accepter c’est qu’avant d’écouter il faut d’abord parler. Un peu. Montrer l’exemple en quelque sorte à son interlocuteur. Donc savoir parler soi, du contexte, évoquer ce qui faire lien (ou peut faire lien) entre lui et nous. Une des techniques de ce « 1er contact » s’appelle la technique d’amorçage … ou d’abordage car il s’agit de faire un pont entre nous et notre interlocuteur. Ceci est valable même lorsque l’on se connaît, car nous indiquons ainsi que nous sommes là. Condition nécessaire pour l’écoute !

Une fois ce pont établi (et testé par votre interlocuteur), le cadre lui-même va devenir central. Pas besoin d’en faire des tonnes, mais expliciter qui parle à qui. De chef à subordonné, d’homme à homme, entre maman Superwomen… sur quel registre, dans quel terrain place-t-on la balle, quel est l’en-jeu, que pouvez/comptez-vous faire de cette parole ? Sans cadre, pas de limite, donc pas de sécurité… donc pas de confiance, donc de parole vraie.

Ce n’est qu’alors que l’on peut commencer à écouter vraiment l’autre, lui offrir un espace de parole. Le plus dur ? Se taire ! Petite expérience : demandez à votre amoureux, votre copine, votre enfant de vous raconter sa journée. Lancez le chrono. Regardez quand vous allez l’interrompre. Même en le sachant, si vous tenez plus de 15 secondes, vous êtes champion.

Dans la vraie vie, quand on fait cet exercice, y compris après avoir indiqué l’importance du silence, le temps moyen est de …7 secondes. Psy et enquêteurs confondus. En général ce n’est qu’un « et, avant ça ? », ou « et ça t’a plu ? »… mais cela montre que vous êtes centré sur vous (votre cheminement, vos intention, vos questions), donc pas disponible à l’autre.
A vos chronos… et à la semaine prochaine pour la suite !

Psychologue Clinicienne & Formatrice

Psychologue Clinicienne & Formatrice

A la suite du précédent post, j’ai reçu la question «  à part sniffer ( des huiles essentielles) et barbotter (les pieds dans l’eau), comment fait-on pour faire place nette, laisser tomber les illusions ? ».

La première réponse qui m’est venue, est « RIEN ». En ce moment, les feuilles tombent, les poils des animaux aussi (cela leur évite de garder l’humidité), les cheveux aussi, quant à la pluie, je passe sans commentaire au vu de la météo de ces derniers jours. Donc tout est là, dans le réel.

Pour autant, laisser faire ne suffit effectivement pas. Il est nécessaire de se mettre en action, d’agir. Faute de quoi le mental prend le dessus et au mieux on tourne en rond, au pire, on entre dans la spirale du faire.

Or faire et agir ne sont pas similaire. L’un est froid, mécanique, vide ;  l’autre implique la volonté et l’audace. Ainsi, observez et écoutez : plus le mental cavale plus vous croyez, “dur comme fer”, bien faire  … et moins le résultat est au rendez vous.

Donc, proposition de plan d’action en 5 étapes.

  1. Visualisez et notez tous les cadeaux que l’été vous a offert sur tous les plans, afin d’optimiser tous ces rayons de soleil, non pour faire de vaines réserves, mais pour réchauffer ce qui commence à refroidir. Visualiser n’est pas ressasser mais voir de l’intérieur. Papier et crayons bienvenus.
  2. Puis, toujours papier-crayon, notez de quoi est fait, concrètement, votre semaine. Lister les thématiques, donner un pourcentage d’importance subjective (je veux y consacrer tant de pourcent de mon temps) ; notez à chaque demi-journée le temps consacré à chacune.
  3. Comparez le temps « consentis » et celui effectué. Vous voyez là vos illusions !
  4. Acceptez, acceptez, acceptez. Plus vous luttez contre vous, plus vous vous enferrez (écoutez ce mot !). Accorder beaucoup de temps à une chose que nous n’investissons pas peut signifier soit que cette chose a en fait plus d’importance que nous ne voulons le reconnaitre. C’est alors notre égo (image de nous) qui est en jeu. Soit que nous n’osons pas nous accorder l’énergie et le temps pour ce qui nous importe réellement. Nous sommes alors dans une stratégie d’évitement.
  5. Mettez en œuvre votre bon sens et votre volonté : remettez les pendules internes à l’heure de votre actualité personnelle. Puis fixez-vous un objectif raisonnable mais motivant et commencez chaque journée par les 2 thèmes qui ont le plus d’importance réelle pour vous. Listez les actions que cela comporte (génériques et conjoncturelles) et réalisez 3 actions de chacun de ces 2 thèmes. Votre journée est alors axée sur ce qui est important pour vous maintenant.

 

Je souhaite à chacun un bon jardinage intérieur et une journée pleine d’espace intérieurs.

 

Psychologue Clinicienne & Formatrice

Psychologue Clinicienne & Formatrice

Nous voilà en septembre, l’été peut sembler loin, les plus jeunes reprennent le chemin des écoliers et les « grandes personnes » que nous sommes pourraient bien rapidement retrouver des faces de Carême.

Carême dites vous ? En effet, énergétiquement parlant, septembre est une deuxième porte de détoxication après celle de mars. Et cette porte ouvre sur l’Eau, l’Elément de l’automne. Regardons ainsi septembre d’un œil neuf.

Nous connaissons tous les résolutions de rentrée, souvent centrées sur la gestion du temps et les activités physiques. Ce faisant, nous passons à côté de la proposition naturelle de septembre : laisser tomber les feuilles mortes de notre quotidien. Autrement dit, plutôt que de rajouter de la contrainte (plus de maitrise, plus de….), prenons plaisir à faire place nette à ce qui a vécu et n’est plus : nos illusions, nos peurs passées, nos projets inaboutis. Notre terreau n’en sera que plus sain pour passer l’hiver et laisser germer de nouvelles pousses au printemps !

Les huiles essentielles, de par leur Nature et leur puissance, soutiendront notre action.

En particulier la Bergamote, véritable chasse tristesse qui illumine les jours de grisaille intérieure et centre sur le moment présent. Une bonne inspiration matinale peut suffire ; si votre humeur vire au gris dans la journée, n’hésitez pas à refaire. Attention, elle est fort stimulante !

Le Basilic viendra quant à lui assainir et soutenir notre énergie. Vous choisirez plutôt le Basilic Sacré pour un effet énergétique majeur, ou Exotique si votre système digestif peine. En bain de pied avant de dormir (3 à 5 gouttes sur une poignée de gros sel) et votre organisme appurera sur tous les plans, physique, mental et astral.

Belle rentrée !

 

Psychologue Clinicienne & Formatrice

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